«Tantôt libre, tantôt recherchée» sont les mots de Beethoven placés sous le titre de sa Grande Fugue, suggérant une grande liberté d’interprétation et une possibilité de relecture. Conçue à l’origine comme dernier mouvement de quatuor, sa difficulté fait de cette pièce un opus à part entière, et un terrain de jeu sans limite pour de nombreux orchestrateurs tel qu’Ernest Ansermet, chef d’orchestre reconnu du XXe siècle.
Contemporain de la Grande Fugue, le jeune Mendelssohn, âgé seulement de 13 ans, s’essaie
au genre du concerto et écrit le Concerto pour piano et cordes qu’il crée lui-même au Schaulpielhaus de Berlin. C’est sous les doigts du pianiste et compositeur franco-libanais Abdel Rahman El Bachan, réputé pour les qualités émotionnelles de son jeu, que cette œuvre de jeunesse reprendra vie.
Alors en voyage en Italie, Mozart, 16 ans, compose l’opéra Lucio Silla dont l’Ouverture annonce avec grâce et légèreté, les tourments attendus par les personnages principaux.
Quelques années plus tard, cette fois-ci à Paris, il compose la Symphonie « Paris » dans laquelle sont glissés tous les éléments appréciés en France à cette époque : grands contrastes de nuances, crescendos spectaculaires, passages brillants et inattendus, solennité des ouvertures à la française.
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Durée : environ 1h40 avec entracte
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Orchestre national de Cannes
PAVEL BALEFF DIRECTION
ABDEL RAHMAN EL BACHA PIANO
WOLFGANG AMADEUS MOZART
Lucio Silla – Ouverture (1772)
FELIX MENDELSSOHN-BARTHOLDY
Concerto pour piano et cordes en la mineur, MWV O 2 (1822)
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Grande Fugue en si bémol majeur pour quatuor à cordes, op. 133 (1824-1825)
Orchestration pour orchestre à cordes par Ernest Ansermet
WOLFGANG AMADEUS MOZART
Symphonie n°31 en ré majeur, « Paris », KV 297 (1778)
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